Feue « la maison du pont » marque son passage dans le village par ses murs, qui servent d’enceinte au jardin de l’hôtel les Griffons. Elle a été démantelée en mille neuf cent quatre-vingt quinze sur l’ordre du mandataire des ses propriétaires, qui n’étaient pas moins de vingt-six. Le représentant vendit poutres, planchers et pierres. Ce fut une disparition tapageuse. La maison, objet d’une procédure intentée contre la municipalité par un consensus d’héritiers, fit couler de l’encre. Les héritiers se prirent d’affliction devant de délabrement du bien, et demandèrent réparation. L’affaire fut traînée devant les tribunaux de mille neuf cent soixante-dix-huit jusqu’à mon arrivée au village en mille neuf cent quatre-vingt dix-sept. La maison du pont faisait partie du bail emphytéotique accordé aux Oeuvres du Père Colombier, en 1911. Le bail avait été cédé à la mairie lorsque la dernière soeur de l’ordre, la soeur Mélanie, était allée prendre sa retraite dans le Cantal. Ceci se passait vers les années cinquante du siècle qui précède le nôtre. La bâtisse abritait cinq à six logements équipés d’un confort très relatif. La commune avait décidé d’investir dans un projet de rénovation et de modernisation de l’immeuble. Pour ce faire, il fallait s’en rendre propriétaire. C’est ce que Jean-Louis Villechanoux, maire et conseiller général, entreprit au cours de son mandat. Il se lança dans une exhaustive recherches des héritiers. Après trois ans de recherches et vingt trois promesses de vente signées, il se trouvât, dans les trois derniers heureux propriétaires, un chevalier du bon droit qui rallia les signataires dans une chicane juridique. Ceci au nom du mauvais état du bâtiment, que la commune devait entretenir en « bon père de famille ». Dans le feu des procédures, il ne fut jamais question des prés où paissaient les vaches de l’orphelinat, mystérieusement vendus aux riverains. L’histoire ne dit pas si cette vente profita aux fameux héritiers ou aux oeuvres du père Colombier. Le village se divisa en deux camps : ceux qui soutenaient le maire et ceux qui le vilipendaient. Depuis 1911 personne n’avait eu les moyens d’entretenir cet énorme bâtisse qui avait commencé à se dégrader entres les mains bénites. Ce fut donc l’État et ses contribuables, séparés de l’église par le valeureux Émile Combes, qui payèrent la facture. On en oublia que pendant le mandat Villechanoux, le village se vit doter de maisons HLM, d’un foyer pour personnes handicapés, d’une maison de retraite médicalisée, le tout générant une soixantaine d’emplois dans une commune de huit cent habitants. Les élus avaient réussi le tour de force de développer des infrastructures dans une zone ravitaillée par les corbeaux.
Paul Mercusot
Bonjour,
Objet : « Acheter les romans de Paul Mercusot en ligne »
Il y a quelques jours (début juin 2010) j’ai commandé le coffret « Montana » de Paul Mercusot . La somme relative au coffret a été débitée le 4 juin (25,30 €) mais je ne n’ai pas reçu les deux livres. Selon l’éditeur, la livraison se fait dans les 48 heures.
Qui doit-on contacter pour suivre la commande en question?
Je vous en remercie par avance.
Meilleures salutations.
Alain Mercusot
Demandez le numéro de suivi. Avez-vous commandé à la maison d’édition ou sur Chapitre ? Si c’est sur Chapitre, il faut qu’ils s’approvisionnent auprès de l’éditeur et cela peut prendre quelques jours. Cependant Chapitre est une maison sérieuse qui honore ses commandes et qui est agréée par le ministère de la culture. Si la commande n’est pas livrée c’est que l’éditeur ne suit pas. Voici le lien de la maison d’édition :
http://www.tdo-editions.fr/
Si vous avez un problème envoyez un email à la maison d’édition et les informant de votre commande auprès de Chapitre. S’ils sont en rupture de stock il reste quelques coffrets en stock dans une librairie Dordogne : je vous ferai parvenir gratuitement le coffret.
http://www.tdo-editions.fr/contact
Paul Mercusot